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 Le Sturmgewehr "STG44"

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Jeep2b

Jeep2b


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MessageSujet: Le Sturmgewehr "STG44"   Le Sturmgewehr "STG44" Icon_minitimeDim 30 Déc - 20:04

Les fusils d'assaut

[img]Le Sturmgewehr "STG44" Mp44110[/img]



Dès la fin de la 1ère guerre mondiale, l'armée allemande avait admis que la cartouche de fusil et de carabine était inutilement puissante pour des distances de combat habituelles (inférieur à 400 m en générale) et que, par ailleurs, peu d'hommes étaient réellement capables d'effectuer des tirs efficaces avec leur fusil ou carabine au-delà de cette distance.
La puissante cartouche de 7,92X57mm tirée par les armes d'épaule allemandes prenait seulement toute sa valeur quand elle était employés dans une mitrailleuse ou avec un fusil à lunette.
Plusieurs armes tirant des munitions d'une longueur intermédiaire entre la cartouche de pistolet de 9 mm et la cartouche de fusil de 7,92 furent étudiées par plusieurs inventeurs et proposées entre les deux guerres à la Reichswehr.
Dans un souci d'uniformisation des munitions, le Reichswehr s'abstint d'adopter une munition intermédiaire et d'en tint à deux cartouches:
- la cartouche de 7,92 pour les fusils et les mitrailleuses
- la cartouche de 9 mm Parabellum pour les pistolets et les PM
La Reichswehr n'en continua pas moins à soutenir secrètement mais activement les recherches entre les deux guerres mondiales sur les carabines semi-automatiques à grande capacité de chargeur et à tir sélectif.

Une telle arme ne prenant toute sa valeur que si elle tirait une cartouche intermédiaire, le Reichswehr encouragea ainsi certains industriels à effectuer des recherches dans ce domaine.
C' est ainsi que BKIW (autrefois DWM) et Rheinmetal mirent au point des munitions très prometteuses, dotées d'une balle plus légère que celle du fusil et d'un étuis plus court ( entre 33 et 46 mm ).
Lingénieur Heinrich Vollmer étudia en association avec la firme GECO une cartouche à étui de 35 mm destinée à être
tirée dans une carabine semi-automatique de sa conception : la MKb 35.
C'est finalement le prototype de cartouche de calibre 7,92 mm à étui de 33 mm, étudié par la cartoucherie Polte de Magdebourg, qui fut retenu par la Wehrmarcht en 1941, restait à mettre au point l'arme qui allait la tirer !

Adoption d'un nouveau type d'arme d'épaule

De même que la plupart des autres prototypes du moment, la MKb 34 Vollmer était excellente mais hélas trop complexe pour être fabriquée en grande série.
Lorsque l'Allemagne commença son réarmement en 1934, les besoins en matériel étaient tels que les industriels durent se concentrer sur la production des deux armes de base de l'infanterie :
- la MG 34
- la carabine K.98
A partir de 1938, le pistolet-mitrailleur MP38 fut ajouté à cette liste des armes à fabriquer en priorité absolue.
Aussi les projets d'arme à munition intermédiaire restèrent-ils en sommeil pendant quelques années.

Après le début des opérations en Russie et en Afrique du Nord, la Wehrmarch fut confrontée à un besoin d'arme accru. Le personnel étranger volontaire ou déporté, remplaçant dans les usines d'armement les ouviers allemands mobolisés, ne possédait généralement pas le même degré de formation professionnelle et n'était de toute façon pas animé par une fidélité à toute épreuve à l'égard du III éme Reich.

Pour les armes d'infanterie qui devaient être fabriquées en grande quantité, il fallait adopter des modéles ne comportant que le strict minimum de pièce usinées (se limitant en principe au canon, à la pièce de manoeuvre et à la culasse).
Les autres pièces étant simplement réalisées à la presse par emboutissage de feuille d'acier, puis soudées. Le très haut niveau de maîtrise acquis par les métallurgistes allemands dans le domaine de l'emboutissage, permit à plusieurs fabricants de proposer rapidement des modèles intéressants :
Walter et Haenel proposèrent chacun une arme appelée la Machinenkarabiner 42 ( Machinenkarabiner = carabine automatique en abrégé : MKb ).

[img]Le Sturmgewehr "STG44" Mkb42h10[/img]

MKb 42

Les deux prototypes furent désignés, sous le non de MKb42(W) pour le prototype Walter et MKb 42 (H) pour celui de Haenel.
Ces arme courtes et compactes, dotées d'un magasin de 30 cartouches et possédent une capacité de tir sélectif, tiraient la cartouche intermédiaire de 7,92X33 mm mise au point par Plote, qui prendra plus tard le nom de cartouche modèle 43 et aussi de "7,9 Kurtz".
L'arme proposée par Walter comportait un piston annulaire entourant le canon, qui pouvait la rendre vulnérable à l'encrassement et dont la réalisation exigeait un usinage très précis, qui ne répondait pas aux exigences du moment.
Le développement de la MKb 42 (W) fut donc abandonné.
La MKb 42 (H), arme en calibre 7,92X33 mm tirant à culasse ouverte et dotée d'un selecteur de tir permettant à l'utilisateur d'opter au choix pour le tir coup par coup ou le tir par rafales, avait été conçus par Hugo Schmeisser. Celle-ci fabriquée dans le cadre de l'entreprise Haenel en association avec une firme spécialisée dans la fabrication de pièces embouties Merz-Werke (code: cos), paraissait répondre aux besoins de la Wehrmacht.

Le veto du Fürher

Toutefois, lorsque la MKb 42 (H) fut présentée à Hitler le 14 avril 1942, le führer opposa un veto total à la poursuite des études sur ce modèle.
Il se borna à autoriser que les armes en cours de montage soient terminées.
Anciens combattant de la 1 er Guerre mondiale, Hitler restait un fervent défenseur de la cartouche de fusil traditionnelle et souhaitait que les efforts des ingénieurs de l'armement portent sur le développement des fusil automatiques tirant la cartouche de 7,92X57 mm comme les G.41 et 43, prototype de fusil d'assaut étudié par Gustloff-Werke, ainsi que le fusil de parachutiste FG 42.
Le chef suprême de l'armée allemande était très attaché à ce que les soldats allemands disposent constamment d'un matériel aux performances supérieures à celui de l'ennemi. En mettant en service des armes en calibre 7,92 Kurtz, il craignait que les troupes allemandes qui en seraient équipées ne se trouvent placées en position d'infériorité face à un ennemi employant des cartouches d'infanterie traditionnelles à plus longue portée.
La décision du fürhrer entrava l'elan des concepteurs du MKb 42 (H) et occasionna de grands retards dans le programme de développement de l'arme. Toutefois, cet oukase n'interrompit jamais totalement les recherches en cours.
Forts de l'autorisation donnée par Hitler de finir d'assembler les MKb 42 (H) en cours de fabrication, les concepteurs de l'arme utilisèrent l'ambiguïté de cet ordre pour poursuivre le perfectionnement de leur arme.
Pratiquant avec beaucoup de courage la sainte vertu de la désobéissance, quelques hauts responsables du grand état-major ordonnèrent de poursuivre discrètement les essais déjà programmés.

Quelque dizaines de MKb 42 (H) furent confiés à l'école d'infanterie de Döbertitz, qui confirma l'intérêt de l'arme tout en recommandant quelques modofications ergonomique de tétail ( repositionnement du battant de grenadière avant, raccourcissement du chargeur, mise en place d'un garde-main, suppression du rail permettant de regarnir le chargeur sur l'arme à l'aide d'une lame-chargeur, etc ....).
En parallèle, les techniciens de Haenel poursuivaient d'arrache-pied leur recherches afin de répondre à une critique du Waffenamt, qui reprochait au MKb 42 de tirer à culasse ouverte.
En novembre 1942, Haenel fut en mesure de prooser une version MKb 42 tirant à culasse fermée et doté d'un marteau de percussion interne, ainsi que d'un levier de sûreté plavédu coté gauche de la carcasse. Le tir à cuasse fermée procurait à l'arme une bien plus grande stabilité en tir par rafales et une bien meilleure présicion en tir coup par coup.
L'arme ainsi aménagée devenait capable de remplacer à la fois le MP40 et la carabine K.98 pour les distances de combat usuelles.

La stabilité en tir par rafales fut encore améliorée en reculant le point d'emprunt des gaz de la bouche au tiers antérieur du canon ainsi que par l'adoption d'une poignée et d'une crosse plus ergonomiques.
Au passage, Haenel en profita pour abandonner le tenon de baïonnette dont avait été initialement doté le MKb 42 (H)
pour satisfaire les éléments traditionaliste de l'armée.
Cette version améliorée fut appelée MP 43/I, le choix des initiales MP (pistolet-mitrailleur) était destiné à dissimuler la poursuite des recherches interdites par le Führer en laissant croire qu'il s'agissait d'un travail effectué sur un nouveau pistolet-mitrailleur et non sur une carabine !
Des essais comparatifs furent effectués sur le front russe entre le MKb 42 (H) baptisé pour l'occasion MP 43 A et MP 43/I désigné sous le nom de MP 43 B pour la période des essais.
La version B c'est à dire le MP 43/I surclassa sans ambiguïté la version A.
Les comptes-rendus enthousiastes des chasseurs de montagne qui avaient été dotés à titre expérimental du MP 43/I
emportèrent la décision du haut commandement, qui s'employa à convaincre Adolf Hitler du bien fondé de l'adoption de cette arme qui apporterait aux soltats allemands une puissance de feu très supérieur à celle d'un fusil ou d'un PM, sans pour autant lui imposer une surcharge provoquant une réduction de mobilité comme l'aurait fait une dotation accrue en mitrailleuses.

Une démonstration fut organisée le 6 fevrier 1943 au profit du Führer qui maintint son veto malgrés cela, le général inspecteur de l'infanterie planifia non sans courage de nouveaux essais en corps de troupe consistant à remettre aux combattants du groupe d'infanterie Nord, combattant sur le front de l'Est 1 500 MKb 42, qui furent bientôt complétés par quelques milliers de MP 43/I.
Le commandement du groupe d'armées Nord joua totalement le jeu en retirant du service les MP40 et les K.98 dans un bataillons entiers qui furent intégralement équipés de la nouvelle arme. Seules les mitrailleuses MG 34 et 42 et les K.98 à lunette étaient conservées de l'ancien équipement.

Hitler accepte le MP 43/I

Des éléments allemands dotés de MP 43/I à titre expérimental parvinrent à vaincre des troupes russes très supérieures en nombre. Les compte-rendus de ces actions parvinrent enfin à emporter la décision. Le führer accepta l'adoption de cette nouvelle arme, qui était d'autant plus urgente que l'Armée Rouge recevait maintenant en masse des pistolet-mitrailleurs PPSh 41, qui lui permettaient d'équiper des divisions entiéres d'armes automatiques.
Le MP 43/I entra en fabrication à grande échelle chez Haenel à partir de composants fournis par de multiples sous-traitants comme Merz-Werke.
Le 1er octobre 1943, à l'issue d'une réunion avec le chef du département technique de la division armes et munitions du ministère de l'armement, Hitler, finalement acquis à la cause du MP 43, ordonna l'arrêt total des fabrications de MP 40 au profit de celle du MP 43.
Cette décision était sans doute un peu prématurée car, perturbée par les bombardements alliés et commençant à manquer de matières premières, l'industrie allemande avait les plus grandes difficultés à fournir les MP43 demandés et plus encore les munitions de 7,92 Kurtz dont le besoin était estimé à 6 000 coups mensuels par fusils d'assaut !
L' OKW souhaitait de son côté remplacer totalement le tandem carabine K.98 / MP40 par des MP 43.
L'état-major commança par officialiser l'adoption de la nouvelle arme le 16 mars 1944 sous le nom de MP 44.

Dans l'optique de tranformer le MP 44 en arme universelle, des essais furent faits pour utiliser le MP 44 comme fusil de sniper. L'ecole d'infanterie de Döberitz testa des MP 44 dotés d'un rail soudé du coté droit du boitier, sur lequel venait se fixer le pied d'une lunette ZF4.
Le MP 44 à lunette et sa munition se révélèrent toutefois incapables de remplacer à longue distance la carabine K.98 à lunette utilisée par les snipers.
En fin de guerre, l'armée allemande s'orientait donc vers la généralisation de MP 43 tirant la cartouche de 7,92 Kurtz,
l'abandon quasi complet du MP40 et le maintien en service des fusils à lunette ( K.98, G.41,G.43) ainsi que de la mitrailleuse MG 42 en calibre 7,92x57 mm.
Cette conception influencera plus tard l'Armée Rouge qui pendant toute le guerre froide équipera l'ensemble de ses hommes de fusils d'assaut Kalachnikov en conservant dans les groupes de combat uniquement deux armes chambrées pour une cartouche longue:
- le fusil de tireur d'élite SVD Dragunov
- le fusil-mitrailleur PK

Evolution et Variantes

.[img]Le Sturmgewehr "STG44" Mp43_410[/img]

A part la désignation, rien ne différencie le MP 43 du MP 44

Selon les dépositions faites aux Alliés par Hugo Schmeisser au lendemain de la guerre, un total de 420 000 fusils d'assaut MP 43, MP 44 et StG 44 fut fabriqué principalement par quatre industriels :
- Haenel
- Erma
- Steyr-Daimler-Puch
- Sauer&Sohn

A ces armes il faut ajouter environ 12 000 MKb 42 (H) et 14 000 MP 43/I, qui continuèrent à être utilisés jusqu'à la fin de la guerre en plus des MP 43, 44 et StG 44.
L'arme connut par la suite de multiples changements d'appellation ainsi que des modifications de détail :

-Le canon cylindrique fut remplacé par un canon à section de diamètre étagés. Le diamètre moins important de ce canon à l'avant ainsi que l'adoption d'un nouveau pied de guidon, moins volumineux que celui du MP 43/I, permit le montage du tromblon lance-grenades standart de la carabine K.98, alors que le MP 43/I devait employer un tromblon spécifique qui se vissait à la bouche du canon.
Cette version à canon à profil étagé fu appelée MP43 et fut produit en 1943 et 1944.

-A l'origine le MP 43/I avait été conçu pour pouvoir être utilisé avec la petite lunette ZF41 de grossissement 1,5 montée sur certains K.98. A cet effet sur les premiers MP 43/I, le pied de hausse porte de part et d'autre des nervures sur lesquelles peut venir se monter pied spécial.
La nervure droite comporte un cran de verrouillage permettant d'immobiliser le support de la lunette. Ce cran disparait sur les MP 43/I de fabrication tardive ( ce qui traduit un abandon de l'option ZF41 par le constructeur ).
Puis ce sont les nervures de part et d'autre du pied de hausse qui, devenue inutiles, sont supprimées sur le MP43 et les modèles suivants.

-Plusieurs pièces du mécanisme reçurent de petites modifications qui amélioraient la commodité d'emploi de l'arme, renforçaient sa fiabilité ou en facilitaient la fabrication .

-Adoption d'une crosse moins haute pour faciliter l'épaulement de l'arme.

-Perçage d'un trou dans le bloc cubique supportant le quillon à l'avant du cylindre à gaz. La tige de démontage placée dans le logement de la crosse pouvai être introduite dance trou pour faciliter le dévissage de cette pièce.

-Fraisage d'une rainure transversale au-dessus de la culasse. Les résidus de tir ( en particulier les résidus de laque protégeant les étuis de cartouche ) et les corps étrangers qui auraient pu pénétrer dans le mécanisme venaient se loger dans cette rainure au lieu de bloquer le mouvement de la culasse.

-Augmentation du nombre d'orifices du garde-main, probablement pour améliorer le refroidissement du canon.

-Abandon des plaquettes de crosse en bakélite montée sur certains modéles au profit de plaquettes en bois afin d'économiser les composants entrant dans la fabrication de la bakélite.

Le 16 mars 1944, l'état-major de la Wehrmarcht, désireux d'en finir avec la confusion existant dans les appellations rebaptisa l'arme MP44 sans qu'aucn changement mécanique ne soit intervenu dans sa fabrication.
En novembre 1944, il fut encore une fois décidé de changer l'appellation de l'arme qui devint SturmGewehr (fusil d'assaut) 44 (StG44 en abrégé).
Ce changement d'appellation répondait à un pur souci de propagande. Dans le contexte désespéré dans lequel se trouvait l'Allemagne à cette époque, le ministère de la propagande tentait encore d'entretenir la combativité en baptisant les armes de noms évocateurs.
C'est sur le StG44 qu'apparurent les deux dernières évolutions de l'arme :

- La suppression du logement de crosse dans lequel étaient placés une notice d'instruction et une tige servant au démontage du garde-main et du bouchon de cylindre à gaz.
- La suppression du filetage de bouche.
Par ailleur entre 1943 et 1945, la finition de certaines pièces fut simplifiées : le poussoir d verrou de chargeur ne fut plus quadrillé que partiellement. Certaines pièces, initialement bronzées furent parkérisées ou simplement passées par trempage à froid dans un bain d'acide phosphorique.

Accessoires

Le MP43 était livré avec une bretelle analogue à celle de la carabine K.98, un couvre-bouche en caoutchou, une notice d'instruction et une tige de démontage ainsi qu'une brosse de nettoyage du cylindre à gaz, logée dans la crosse et deux porte-chargeurs contenant chacun 3 chargeurs.
Sur l'un des porte-chargeurs est cousue une pochette contenant un guide servant à alimenter les chargeurs avec des lames-chargeurs de 5 cartouches alors que sur l'autre une longue pochette permet de loger un petit sac de toile contenant un percuteur, un extracteur ainsi qu'un axe et un ressort d'extracteur de rechange.
Dans leur version initiale, les porte-chargeurs comportaient un rabat unique recouvrant les trois chargeurs. Cette version fut finalement abandonné au profit d'une version plus pratique comportant un rabat individuel pour chacun des trois chargeurs.
Ces équipement sont réalisés en toile de couleur vert, gris-bleu, ou sable et comportent parfois des renforts en cuir.

Lunette :

Certains MP43, MP44 et StG44 sont équipés d'un rail soudé du coté du boitier. Ce rail permettait le montage d'une lunette ZF 4 mais aussi de diverses optiques à infra-rouge essayées par la Wehrmarcht à la fin de la guerre.

Lance-grenades :

A la différence des MKb 42 et MP 43/I, qui emploient un tromblon lance-grenade spécifique, qui se visse à la bouche de l'arme, le MP 43 et les modèles suivants peuvent être équipés du manchon lance-grenades de la carabine K.98.
Une alidade de visée étalonnée en fonction des capacités de la cartouche propulsive modèle 43 se fixe du coté gauche de l'arme à l'aide d'un collier.

Krummlauf :

[img]Le Sturmgewehr "STG44" 1203_i10[/img]

L'accessoire le plus pittoresque du MP44 est sans aucun doute la ralloge de canon courbe, qui permettait de tirer à 90°
par rapport à l'axe de l'arme.
Ce dispositif pouvait trouver un emploi en combat de rue ou pour le tir à partir d'un vehicule, d'un trou individuel ou d'une fortification.
Le poids de l'ensemble constitué par l'arme, son canon courbe et son périscope de visée rendait toutefois ce dispositif difficile à transporter.

Conclusion

Les multiples changement d'appellation de cette arme sont à l'origine d'une grande variété de marquages sur les armes, les chargeurs et les porte-chargeurs. Ceux-ci font aujourd'hui le bonheur ou le désespoir des collectionneurs.
En dépit de la décision du ministre de l'armement Albert Speer d'ordonner la fabrication mensuelle de 100 000 MP44 et de 200 millions de cartouches 7,92 Kurtz, le MP44 vit sa mise en service constamment freinée par un défaut d'approvisionnement en munitions.
Dans les derniers mois de la guerre, les dépots de la Wehrmarcht regorgeaient de MP44 qui ne pouvaient être distribués faute d'un approvisionnement suffisant en cartouches. C'est sans doute pourquoi beaucoup de MP44 sont arrivés à la fin de la guerre en état absolument neuf.
Les MP44 et les divers prototypes de fusils d'assaut simplifiés en cours d'étude chez Mauser, Haenel et Gustloff en 1945 furent saisis par les armées alliées très désireuses de tester ces armes très prometteuses.
La police populaire d'Allemagne de l'Est (vopo) de même que les armées tchécoslovaques et yougoslaves remirent en service pour leur propre compte le MP44 abandonnés sur leur sol par la Wehrmarcht.
Plusieurs pays du bloc communiste lancèrent même une production de munitions de 7,92 Kurtz, qui permit à ces armes d'entrer enfin en service.
Après que les pays communistes d'Europe eussent équipé leurs armées de matériel aus normes imposés par le pacte de Varsovie, ils revendirent une partie des MP44 en leur possession aux mouvements de libération du Maghreb.
D'abord en service dans l'ALN à la fin de la guerre d'Agerie, ces armes ne tardèrent pas à essaimer dans la région et on les retrouva tout aussi bien entre les mains des commandos palestiniens, qu'entre celles des guérillas de la corne de l'Afrique.



Caractéristiques

Calibre : 7,92 × 33 mm Kurz
Longueur : 94 cm
Longueur du canon : 41,9 cm
Poids à vide avec bretelle : 4,62 kg
Poids chargé : 5,22 kg
Cadence de tir : 500 coups par minute
Capacité : 30 coups
Portée maximum : 2500 mètres
Portée tactique : 200 mètres (coup par coup) et 100 m (rafales)
Vitesse initiale : 685 m/s
Durée de vie du canon : environ 10 000 coups






Souce Gazette des armes H.S Nr 19


Dernière édition par Jeep2b le Mer 9 Jan - 22:35, édité 12 fois
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Le Doryphore

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MessageSujet: Re: Le Sturmgewehr "STG44"   Le Sturmgewehr "STG44" Icon_minitimeLun 31 Déc - 11:35

Sa mérite le Médaille Post-It tout ça !
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Jeep2b

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MessageSujet: Re: Le Sturmgewehr "STG44"   Le Sturmgewehr "STG44" Icon_minitimeLun 31 Déc - 15:34

oui mais pour le moment l'article n'est pas fini, j'en encore pour un moment avant de le terminer !!
par-contre j'ai fini celui sur le MP40, tu me dira ce que tu en pense ?
bon réveillon, amicalement JP. drunken
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