korsika 43
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 Maschinenpistole 40 ( MP40 )

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Jeep2b

Jeep2b


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MessageSujet: Maschinenpistole 40 ( MP40 )   Maschinenpistole 40 ( MP40 ) Icon_minitimeLun 16 Mai - 15:59

Le MP40

Maschinenpistole 40 ( MP40 ) <a href=Maschinenpistole 40 ( MP40 ) Mp40110" />

A l'issue des campagnes de Pologne, de Belgique, de Hollande et de France, le MP38 avait largement fait la preuve de ses qualités mais aussi de ses défauts.
la Wehrmarcht souhaitait généraliser l'arme à l'ensemble de ses troupes, afin de remplacer les PM de type disparate ( MP18, MP28, MP34, MP35 ) dont elles étaient équipées.
Il fut demandé à ERMA d'en développer une version simplifiée, fabriquée à partir d'une majorité de pièces en acier embouti. C'est ainsi que naquit le MP40, une arme extérieurement identique au MP38.
De ce fait, le MP40 coûtait moins cher que le MP38 ( 57 Reichsmark en 1944 pour un MP40, alors qu'un MP38 en coûtait 150 ) et surtout il était fabriqué plus vite : 18 heures de travail pour un MP40 contre 29 pour un MP38.
Le MP40 entra donc en fabrication chez Erma et chez Haenel, mais aussi chez un troisième fabricant : Steyr Daimler auquel fut attribué l'identifiant codé 660.

Les fabricants du MP40 et leur codes :

Courant 1940, l'armée allemande changea le système de code destiné à dissimuler à l'ennemi l'origine de ses équipements.
Le principe des codes numériques à un, deux ou trois chiffres, jusqu'alors en vigueur, fut remplacé par un autre faisant appel à un code alphabétique composé de deux ou trois lettres minuscules.

- Le code 27, affecté à ERMA fut abandonné en 1940 au profit du code numérique : ayf.
- Le code 122 de l'usine Haenel fut également remplacé courant 1940 par le code alphabétique : fxo.
- Le code 660 initialement affecté à Steyr ne fut remplacé par le code : bnz qu'en 1941.

Ces trois fabricants produisirent un total d'environ un million de MP38 et de MP40.
On rencontre par ailleurs sur certaines pièces les codes identifiant les sous-traitants qui les avaient fournies à l'usine principale.
Beaucoup de poignées furent fournies par l'usine Merz-Werke (code cos); l'usine ERMA produisit un grand nombre de leviers d'armement à poussoir marqués de son code : ayf . Ces leviers envoyés au front comme pièce détachées de remplacement furent montés indifféremment sur tout les MP38 et 40 qui leur passaient entre les mains par les armuriers des régiments, quel que soit le fabricant de l'arme.

Variantes de fabrication du MP40

De 1940 à la suspension de sa fabrication en 1944, le MP40 connut plusieurs évolutions :

Couloir de chargeur. Le couloir du chargeur des premiers MP40 est complètement lisse. Réaliser en métal replié et soudé, ce couloir chargeur du MP40 se révéla rapidement moins résistant aux chocs que celui de MP38, qui était réalisé en acier usiné.
Les chocs reçus par cette pièce entrainaient des déformations qui empêchaient d'introduire un chargeur dans l'arme et la rendaient donc totalement inutilisable.
En 1941, un nouveau type de couloir, dont la rigidité était renforcée par une série de 5 nervures parallèles, fut adopté.
Certains collectionneurs baptisent à tort cette version MP38/40 : cette appellation est erronée il n'a existé que des MP38 et des MP40 mais jamais de MP38/40.

Levier d'armement . La culasse à levier d'armement à croc dépourvue de dispositif de blocage, faisait courir le risque d'un recul inopiné de la culasse lors d'une chute de l'arme sur la crosse. Ce recul, insuffisant pour accrocher la culasse sur la gâchette, pouvait toutefois entraîner le chambrage puis la percussion d'une cartouche lorsque la culasse revenait en avant.
Ce type d'accident entraîna de nombreux accidents avec les PM employés par les différents belligérants au cours de secondes guerre mondiale.
Il était donc prescrit de porter l'arme avec la culasse armée et accrochée dans l'encoche de sécurité, ce qui présentait l'inconvénient de permettre l'entrée de corps étrangers dans le mécanisme par la fenêtre d’éjection.
Pour pouvoir porter l'arme culasse fermée sans risque d'accident, les hommes dotés d'un MP40 firent confectionner des sangles en cuir, qui maintenaient la culasse en avant.
Courant 1941, la Wehrmarcht adopta un nouveau modèle de levier d'armement, comportant un poussoir qui venait s'engager dans un cran découpé dans le boitier. Lorsque ce poussoir était enfoncé, il prévenait ainsi les accidents dus au recul accidentel de la culasse.
Ce dispositif simple se révéla si performant que des leviers de remplacement furent distribués aux armuriers d'unités avec ordre de les installer systématiquement à la place des anciens leviers à crocs et de pratiquer à la lime la petite découpe correspondante dans le boîtier des armes à transformer.
Dans l'agitation des opérations, cette directive ne fut pas intégralement appliquée et certains MP38 et MP40 terminèrent le guerre en conservant leur levier à crocs d'origine malgré les rappels répétés du service du matériel.

Pied de guidon. Les MP38 et les MP40 fabriqués avant la fin de l'année 1940 comportent un crochet à l'avant du pied de guidon. Ce crochet est destiné à la fixation d'un bouchon de canon métallique à clapet articulé, qui était attribué avec chaque PM pour prévenir l'entrée de corps étrangers dans le canon.
Ce couvre-bouche métallique fut abandonné mi-1940 au profil d'un simple capuchon en caoutchouc, qui présentait plusieurs avantages : cout négligeable, étanchéité supérieure au bouchon métallique, désintégration sans risque d'accident de l’opercule en caoutchouc si le tireur utilisait son arme en oubliant d'enlever le bouchon.
Ce dernier point permettait de progresser avec l'arme équipée de son bouchon en zone d'opération humide sans avoir à craindre en cas d'urgence de devoir perdre du temps pour enlever le bouchon avant de faire feu. Ce type de bouchon, donnant pleine satisfaction, sera généralisé aux différentes armes d'infanterie ( carabinesK.98k,mitrailleuses MG34 et 42, fusils d'assaut ).

écrou de bouche.   Cette pièce sert à protéger le filetage de bouche destiné au montage du dispositif de tir à blanc ( Manoverpatronengerat).
Dans sa forme initiale, cet écrou est cannelé sur toute sa longueur.
Après l'adoption du bouchon de bouche en caoutchouc, un nouveau modèle d'écrou sera adopté. Il se distingue du modèle initiale par la présence d'une cannelure transversale destinée à favoriser une meilleur tenue du bouchon.

écrou de canon. Cet écrou, fixant le canon au boitier, était à l'origine de forme hexagonale : Fin 1942 début 1943, dans le cadre d'un ensemble de simplification de la fabrication, il sera remplacé par un écrou cylindrique avec deux méplats de serrage.

Poignée . La poignée en aluminium moulé du MP38 sera remplacée sur le MP40 par une poignée faite en acier plié et soudé. Cette structure, assez fragile, avait tendance à se fausser à l'occasion de chocs violents. Les fabricants du MP40 proposèrent successivement plusieurs types de poignée renforcée par des bandes de métal soudées à l’intérieur du cadre de la poignée.
Début 1943 la société Steyr Daimler Puch mit en service un modèle de poignée totalement nouveau, que les collectionneurs appellent " à gros pontet " du fait de l'aspect massif de cette pièce.
Cette poignée, composée de deux demi-coques en métal embouti soudées l'une à l'autre se révéla d'une grande solidité. Fin 1943, Steyr introduisit une ultime simplification du MP40 : auparavant la poignée, était assemblée à la carcasse par un tenon à sa partie haute et vissée à cette dernière à l'avant du pontet.
Steyr conçut une poignée simplement soudée à la carcasse. Le MP40 à poignée soudée représente l’ultime évolution du MP40, dont la fabrication sera suspendue en 1944
au profit de celle du fusil d'assaut MP43.

Les garnitures. Fût et plaquettes. Ces éléments sont réalisés en bakélite moulée sous pression. L'intérieur de ces pièces porte des symboles indiquant leur origine. De couleur brun-noir à l'origine, les garnitures verront leur couleur tirer de plus en plus sur le rouge en fin de guerre. Les ultimes fabrications laissent apparaître des fibre et des copeaux de bois, ajoutés à la résine phénolique composant la bakélite afin d’économiser la matière première.
Après-guerre, les garnitures de remplacement en bois ou en aluminium moulé seront parfois montées dans certains pays ayant remis en service les MP40 pour remplacer les pièces cassées.

Renfort de canon. Sur les MP38 et les premiers MP40, cette pièce est réalisée dans un alliage d'aluminium et porte parfois le marquage "NURAL"; par la suite, ce renfort est réalisé en bakélite. Une variante réalisée en métal embouti apparut vers 1942.

Chargeurs. Les chargeurs constituent généralement l'une des sources de dysfonctionnement principales des armes automatiques. Ceci est particulièrement vrai pour les chargeurs de PM extrapolés des chargeurs dérivés du modèle couvert par le brevet Schmeisser dont les deux colonnes de cartouches s'imbriquent en une seule vers les lèvres.
Les chargeurs de MP40, de Sten ou de MAT49 appartiennent à cette catégorie. Tout affaiblissement du ressort élévateur, toute cause d'augmentation des frictions des cartouches contre les parois du chargeur (corps étranger, déformations) ainsi qu'un remplissage excessif, sont susceptible de causer des incidents d'alimentation.
Les premiers chargeurs des MP38 et 40 possédaient des flancs lisses, facilement bosselés par les chocs. Ils occasionnèrent de nombreux problèmes de fonctionnement.
A partir de 1941 fut adopté un nouveau type de chargeur dont les flancs comportaient deux cannelures ayant tout à la fois pour but de rigidifier les parois et de réduire leur surface de friction avec les cartouches.
Sans atteindre la perfection, ces chargeurs donnèrent satisfaction et restèrent en service jusqu’à la fin de la guerre.
Les chargeur de MP38 et 40 comportent à leur face arrière un trou situé en regard du repère 32, correspondant au remplissage maximum du chargeur. Cet orifice, facilitant l'entrée de corps étranger fut souvent obturé à la soudure d'étain par les utilisateurs de MP40 opérant en zone sablonneuse.
Il fut purement et simplement supprimé sur les chargeurs de MP40 fabriqués sur commande de l'armée française après 1945.

Accessoires du MP40.

Dispositif de tir à blanc .   Il s'agit d'un tube à lumière réduite qui s'introduit dans le canon ou il est maintenue en place par une bague filetée qui vient sur le filetage de bouche de l'arme. Ce dispositif permet à l'arme de fonctionner par rafales avec la cartouche à blanc de 9 mm (Manoverpatrone 08).
Ces dispositifs semble n'avoir été réalisés qu'en quantités très restreintes et sont aujourd'hui fort rares. De même la cartouche de tir à blanc réglementaire allemande parait avoir été peu diffusée.
Par contre, le marché fourmille de faux bouchons de tir à blanc, ainsi que de dispositifs de bouche divers (cache-flammes, freins de bouches, etc ....).

Brosse de chargeurs. Chaque soldats de la Wehrmarcht recevait en dotation un nécessaire de nettoyage d'armes RG34 (Reinigungsgeratmodell 1934). Pour les utilisateurs d'un MP40, ce RG34 était complété d'une brosse de 21 mm de diamètre, qui, accrochée à la chainette de nettoyage du canon contenue dans le RG34, servait au nettoyage de l'intérieur des chargeurs. Le démontage et le nettoyage des chargeurs était en effet indispensable, afin d'éliminer les poussières et les corps étrangers qui pouvaient s'y glisser et favoriser les incidents d'alimentation.

La chargette. Le chargeur de type Schmeisser qui équipe le MP40 (tout comme sa copie britannique le chargeur de Sten) est difficile à garnir de plus de quinze cartouches à la main. L'utilisateur d'un MP40 doit donc employer un appareil facilitant le garnissage du chargeur. Cet appareil quasiment indispensable est porté dans une pochette spéciale intégrée au porte-chargeur gauche.
En dehors des usines produisant les MP40 (Erma : ayf, Haemel : 122 puis fxo, Steyr : cure et 98 ), plusieurs autres entreprises  métallurgiques furent également sollicitées pour leur fabrication, en autres : Franksiche Einsenwerke : bte, Lorch & Hartenberger : gqm .  

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Porte-chargeurs. Le MP40 était attribué avec une dotation de 6 chargeurs. Ceux à placer dans deux pochettes qui se portaient au ceinturon dans une position légèrement oblique et s'accrochaient par des arceaux métallique aux bretelles de suspension du ceinturon. La pochette gauche comporte à sa face externe une poche dans laquelle vient se placer l'indispensable outil d'aide au garnissage des chargeurs.
Un autre type de porte-chargeurs contenant six chargeurs et lui aussi doté d'une pochette pour l'outil de chargement était également en dotation. Ce modèle se portait en bandoulière grâce à une large sangle. Les données actuellement disponibles ne permettent pas de déterminer si ce porte-chargeur à 6 compartiments était ou non le porte-chargeur initial du MP38.
Le fait qu'il apparaisse fréquemment sur les photos montrant des parachutistes a longtemps fait supposer que ce modèle avait été conçu pour eux. Toutefois il reste possible que les Fallschirmjager ayant été les premiers à bénéficier de l'attribution des premiers MP38, aient été majoritairement équipés de ce porte-chargeurs de type précoce.
Le porte-chargeur est en général réalisé en toile vert-gris, beige ou gris-bleu. Il existe également des portes-chargeurs à 3 compartiments fabriqués en cuir peut-être pour la police ?
Il convient de signaler que les porte-chargeurs de MP40 à 3 et 6 poches ont fait depuis quelques années l'objet de nombreuses copies dont certaines, réalisées en République tchèque avec des outillages d'époque, tentent à la perfection.
On trouve également sur le marché des porte-chargeurs en cuir granité brun qui on été fabriqué pour l'armée norvégienne après guerrre, ainsi qu'un modèle à quatre compartiments qui est, lui, d'origine yougoslave.

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Bretelle . Le MP40 était doté d'une bretelle en cuir quadrillé, comportant un coulisseau analogue à celui des bretelles de K.98 à l'autre extrémité deux trous ( alors qu'il y en a trois sur les bretelles de K.98 et de Sturmgewehr )
servaient à la fermer sur un téton métallique. Cette bretelle passée autour du cou permettait à l'utilisateur du MP40 de conserver une grande liberté de mouvement. En fin de guerre des bretelles "Ersatz" en sangle de tissu et à extrémités cuir furent mises en service.

Housse de protection. Une housse de protection en grosse toile permettait aux soldats opérant en milieu sablonneux de protéger le mécanisme de leur arme des entrées de corps étrangers. On voit aujourd'hui proposées sur le marché des housses en toile épaisse ( genre Webbing ) pour un pistolet-mitrailleur et plusieurs chargeurs. Il s'agit de fabrication totalement fantaisistes faites en Inde pour les collectionneurs.

Détente d'hiver. cet accessoire, extrapolé de celui qui été développé pour la carabine K.98, se compose de deux demi-coques qui se placent de part et d'autre du pontet ( un peu à la façon de nos modernes verrous de pontet)
et s'assemble par un clip.

Silencieux. L Heereswaffenamt demanda en février 1943 aux firmes Arado, Brandenburg et Schneider-Opel d'étudier un silencieux pour le MP40. La présence d'un filettage de bouche sur le PM rendait la fixation de cet accessoire assez facile et si le fonctionnement de l'arme en tir à culasse ouverte ne pouvait guère faire espérer une suppression total du son, un silencieux pouvait au moins rendre l'arme inaudible à moyenne distance ou au moins rendre son repérage difficile.
Le rapport établi le 13 février 1943 par le major Heilmeier en charge des évaluations précisait que le silencieux, fabriqué à l'imitation des silencieux russes, compotait des diaphragmes en caoutchouc. Ce principe avait été retenu car s'il amortissait moins le son que les silencieux à chicanes métalliques, ilconservait au tir une meilleure précision.
Le nombre total de MP38 et 40 fabriqués par les trois usines impliquées dans sa production est estimé entre 800 000 et 1 100 000 exemplaires.
Les derniers exemplaires semblent avoir été livrés par Steyr en octobre 1944. Les livraisons comptabilisées en 1943 et 1944 comportent un bon nombre de Beretta 38/42 et celles de 1945 sont essentiellement constituées de MP3808 et autres copies de Sten ainsi que de PM de tous types remontés en dernière minute à partir des pièces détachée encore disponibles dans les usines allemandes.

Variente rare :

Le MP40/1. Confrontés aux combattants soviétiques armés de pistolets-mitrailleurs PPSh41 alimentés par un chargeur-tambour contenant 71 cartouches, les soldats allemands se plaignirent de se trouver désavantagés en combat rapproché par la capacité de 32 cartouches des chargeurs de leurs MP38 et MP40.
Beaucoup d'entre eux se débarrassèrent de leur arme de dotation pour s'armer d'un PPSh 41 pris à l'ennemi, ce qui constituait une forme de remise en cause de la supériorité technique allemande.
Ceci entraina  l'expérimentation d'un MP40 doté d'un couloir d'alimentation élargi dans lequel prenaient place deux chargeurs chargeurs montés sur une glissière qui permettait le remplacemen rapide du premier chargeur par le second lorsqu'il était terminé.
Cette arme, désignée sous le nom de MP40/1 ( MP40/première modification) se révéla au bout du compte trop lourde et peu pratique aussi le projet ne fut-il pas poursuivi.

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Le MP40, arme mythique.

Le MP40 a exercé une forte impression sur les combattants français qui l'ont rencontré. Les soldats français qui ont fait sa connaissance en 1939 au cours des accrochages dans le no man's land se sont plaints de n'être pas eux aussi dotés d'une arme du même type merveilleusement adaptée aux patrouilles et aux coups de mains.
Après la défate de 1940, les population française occupées n'ont pas été sans remarquer ces armes courtes et maniables qui,se différenciaient tellement des longs fusils Lebel et Berthier 07-15 dont étaient encore trop souvent armée les troupes française au moment de l'entrée en guerre.
L'image du MP40 fut intensément exploitée par la propagande allemande qui photographiait plus volontiers les porteurs de MG34 et de MP40 que les soldats équipés de la traditionnelle carabine K.98.
Plus tard, lorsque l'Europe occupée se couvrit d'affiches de recrutement de la Waffen SS, le MP40, symbole d'une arme jeune et agressive, continua à figurer en bonne place sur les affiches de recrutement.

Malgré l'entrée en service d'arme plus modernes, le prestige du MP40 retait intact en fin de guerre et beaucoup de soldats alliés et de résistants s'empressèrent de troquer leur arme de dotation contre un MP40 quand ils eurent l'occasion d'en capturer un !
L'arme est-elle pour autant exceptinnelle ?
Certes non : c'est indéniablement une très bonne arme mais pas un arme parfaite.

Ses qualités principales sont :
- sa compacité et sa maniabilité renforcées par la présence d'une poignée-pistolet et d'une crosse repliable.
- la précision de son tir, précise jusqu'à 200 m et la facilité à le controler en tir par rafales.
- la facilité de son démontage grâce à son ressort logé dans un tube télescopique.

Les défauts a noter :
- fonctionnement délicats des chargeurs ( à l'ogine d'enrayages )
- enrayages survenant en cas d'entrée de corps étrangers par la fenêtre d'éjection.
- impossible de tenir l'arme par le canon sous peine de se bruler les mains après le tir.
- l'encombrement long du chargeur placé sous le canon qui gêne en tir couché ou derrière un abri.

Après la seconde guerre mondiale, les MP40 récupérés sur le sol européen furent remis en services par les armées reconstituées après guerre :
l'armée française en dotera ses commandos parachutistes et ses commandos de marine, qui utiliseront intensivement l'arme en Indochine.
Les armée et les polices tchécoslovaque, polonaise, autrichienne, est-allemande, israélienne et yougoslave utiliseront aussi couramment de MP40 jusqu'à la fin des année 50.
Le dernier utilisateur officiel de MP40 sera sans doute l'armée norvégienne, qui ne déclassera ses MP40 qu'après 1980
A partir des années 70 le MP40 laissa la place aux PM compacts genre UZI ou VZ23 ainsi qu'aux fusils d'assaut Kalachnikov.

Après neutralisation, ces armes furent proposées aux collectionneurs entre 1980 et 1990. Alors disponibles en abondance, elles se vendaient à l'époque, lorsqu'elles étaient en parfait état avec toutes leurs pièces au même N°, pour des sommes équivalentes à 400 € .
Sachant les prix quatre ou cinq fois supérieur  auxquels se vendent aujourd'hui ces armes, on peut affirmer qu'elles constituent l'un des placements les plus performants qui soient pour ceux qui ont su se constituer une collection voici vingt ans !!


Type : Pistolet-mitrailleur
Fonctionnement : automatique
Calibre et/ou munition : 9 mm Parabellum (9 × 19 mm)
Longueur : 63 cm (crosse pliée), 83,3 cm (crosse dépliée)
Longueur du canon : 25 cm
Masse non chargé : 4,03 kg
Masse chargé : 4,7 kg
Cadence de tir : 400 à 500 coups/min
Chargeur : 32 cartouches
Portée efficace : 100-200 mètres
Vitesse initiale : 380 m/s

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combattants Lybien en 2011 avec un MP 38 ! de quoi faire rêver !!

Source Gazette des armes, HS : 19
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