korsika 43
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 canon 88mm FlaK 18, 36, 37 et KwK 36 L/56 (88x571R)

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Jeep2b

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MessageSujet: canon 88mm FlaK 18, 36, 37 et KwK 36 L/56 (88x571R)    canon 88mm FlaK 18, 36, 37 et KwK 36 L/56 (88x571R)  Icon_minitimeMar 23 Aoû - 13:54

[img]canon 88mm FlaK 18, 36, 37 et KwK 36 L/56 (88x571R)  73293310[/img]


Fiche technique du canon :

88mm FlaK 18, 36, 37 et KwK 36 L/56 (88x571R)
Portée : 15 km en tir tendu, 8-9 km en altitude
Poids : 7,2 T avec le train, 5 T en position statique
Poids de l'obus : 9,4 kilogrammes
Vitesse initiale : 820 m/s
Cadence de tir : 15 à 20 coups/min.
Servants / Hommes : 11

Histoire du canon de 88 mm

en 1944, un M4 sherman avance précautionneusement dans le bocage normand. aucun élément ennemi n'est en vue.
Pourtant, 2Km plus loin, un officier expérimenté observe à l'aide d'un instrument de visée le blindé américain qui s'approche
Quelques secondes plus tard, une des armes les plus redoutées de la Seconde Guerre mondiale entre en action, et le Sherman explose.


Cette arme fut conçue et développée par la firme Krupp au cours des années vingt pour assurer la défense antiaérienne du Reich.
Ces travaux préparatoires n'eurent pas lieu en Allemagne, alors soumise aux clauses draconiennes du traité de Versailles, mais en Suède.
La célèbre firme allemande, financée par la Reichwehr, mit sur pied dans ce pays une équipe de chercheurs afin de poursuivre ses recherches
militaires.
en 1932, ils avaient mis au point un excellent canon antiaérien, articulé sur deux essieux et monté, une fois en position de tir, sur un affût cruciforme.
Quand le nouveau régime allemand commença à renforcer son potentiel militaire, les canons de 88 se trouvaient déjà en cours de fabrication aux ateliers de la célèbre firme Krupp de Essen.
L'arme avait reçu l'appellation officielle de 8,8 cm Flak 18 ( " Flak" étant l'abréviation de Fliegerabwehrkanone, canon antiérien ).
Ces canons furent attribués à la Wehrmacht et à la Luftwaffe.
Les matériels destinés a l'armée de terre formèrent des bataillons de DCA dont là mission était de défendre les unités dans la région du front. Ce rôle allait changer lors de la guerre civile espagnole.

Le moment exact ou le 88 devint un canon antichar demeure mystérieux mais, selon toute vraisemblance, il eu lieu lors des combats qui firent rage autour de Madrid.
A un moment donné, pour contrer une attaque blindée adverse, les tubes des canon antiaériens furent abaissés à l'horizontale. Les résultats furent spectaculaires, d'autant
plus que les matériels alors en service ne bénéficiaient que d'un blindage réduit.
L'expérience des combats démontra qu'un char pouvait être mis hors de combat à une distance supérieur à 2 000 m.
Le 88 se révéla également fort utile pour détruire les fortifications de campagne, ces projectiles brisants conçu pour abattre les avions étant fort bien adaptés à cette tâche.

L'AFRIKA KORPS:

Dans les régions désertique du nord de l'Afrique, le 88 allait trouver un terrain d'action idéal. La majorité des objectifs pouvait être détectée à grande distance.
Les équipages alliés ne découvraient la présence d'un canon antichar allemand que lorsqu'un blindé explosait. en effet, la vitesse initiale du projectile était telle que l'impact se produisait avant que le bruit du départ ne parvienne aux oreilles des équipages.
l'emploi de fusées à retardement faisait que l'obus explosait à l'intérieur de l'habitacle.
Trop souvent, les chars du Commonwealth chargeaient en masse contre des positions italo-allemandes puissamment défendues et les canons antichars parvenaient, dans bien des occasions, à briser des attaques avant même qu'elles n'aient commencé.

LE FRONT RUSSE:

Au moment de l'entrée des troupes allemandes en Union soviétique, le 88 était bien établi dans son rôle d'antichar.
Il était le seul, avec le Pak 38 tirant les munitions perforantes spéciales du type 40, à mettre hors de combat le char soviétique T-34/76.
Des projectiles, perforants spéciaux furent conçus et développés pour le 88, une de ces munitions pouvant perforer 100 mm de blindage à 1 830 m.
En 1941, deux nouvelle versions du canon arrivaient sur le front, le Flak 36 et le Flak 37. Ces armes ne différents que par des détails mineurs concernant les systèmes de conduite de tir et de châssis.
Les trois différents modèles restèrent en production jusqu'au dernier jour de la guerre.Ces armes devaient à la fois assurer la défense du Reich contre les avions anglo-américains et celle des frontières de l'EST contre les blindés de l'Armée rouge.

Les exigences fort différente de chacune de ces missions représentaient un casse-tête permanent pour les spécialistes du ministère de l'armement qui ne furent pas capables de fournir une arme totalement polyvalente, sans doute parce qu'un tel canon n'était pas réalisable.

En dépit de ses bonnes performances, le Flak 18 de 8,8 cm n'était pas une arme parfaite. Son encombrement considérable le rendait difficile à camoufler, son poids et sa complexité ne lui permettaient pas d'entrer en action, ni d'en sortir rapidement. Bien qu'il fût possible de tirer en configuration de route, le canon devait, pour atteindre ses performances maximales, reposer sur son affût cruciforme, ce qui exigeait un temps précieux.
En outre, une partie de l'équipement d'origine de l'arme, destiné à la conduite du tir contre les avions, était devenu inutile et devait être retirée.
En théorie, un bouclier protégeait les servant contre le tir de l'ennemi, mais en règle générale, celui-ci faisait défaut.

LES VERSIONS DU 88 :

Une des première mesures prises par les Allemands au début du conflit,fut la mise au point d'un nouveau 88, le Flak 41. Il s'agissait d'une arme entièrement repensée, conçu et développée par la firme Rheinmetall-Borsig, mais bien qu'elle fit appel à une nouvelle gamme de munitions et qu'elle donnât de bons résultats, le système d'arme dans son ensemble présentait trop de défauts techniques et le canon fut réservé à la défense antiaérienne.
Par la suite, Krupp reçut la commande d'un canon qui puisse assurer à la fois un rôle antiaérien, antichar et pouvant en outre armer des chars de combat.
Il équipe ainsi les chars Tigre, dont la redoutable efficacité a été prouvée sur les différents champs de bataille, sachant que les chars adverses, notamment les Churchill britanniques et les Sherman américains, ne possèdent qu'un canon de 75 mm. La puissance de feu allemande est nettement supérieure aux Alliés.
La firme donna au futur matériel le nom de Gerât 42. Alors que les études allaient bon train, les autorités militaires modifièrent, à la hausse, les performances attendue de la version de DCA et en conséquence, la firme Krupp prit la décision d'en abandonner la réalisation tout en poursuivant celle des deux autres.
La version antichar, qui allait devenir le Pak 43 de 8,8 cm, ne ressemblait en rien au canon de la première génération et tirait une gamme entièrement nouvelle de munitions.
Le Pak 43 conservait pourtant sa configuration générale, deux essieux et affût cruciforme, mais une fois le canon abaissé, il prenait appui sur une plate-forme tournante qui lui permettait un tir en azimut sur 360°, tout en conservant la protection d'un bouclier bien étudié.
Le Pak 43 s'est révélé être le meilleur canon antichar de la Seconde Guerre mondiale, et ses performances dépassaient celles des première versions Flak.
Les difficultés de production ralentissaient les livraisons aux unités combattantes, et les délais entrainés par la dispersion industrielle ne firent qu'aggraver la situation.
En outre, la production du Pak 43 consommait beaucoup de temps et de matière première, ce qui conduisit le ministère de l'armement à envisager la mise au point d'un canon plus économique à produire.
La solution fut trouvée avec le Pak 43/41, un canon d'une qualité esthétique contestable, mais qui conservait les performances du Rheinmetall-Bôrsig tout en simplifiant le mécanisme.
L'affût du canon était celui de l'obusier le FH 18 de 10,5 cm et les roues du SFH 18 de 15 cm un autre obusier de campagne. de nombreux composants provenaient de canons très divers, mais l'ensemble, en dépit de son hétérogénéité, donnait de bons résultats.
Ce nouveau matériel fut mis toute urgence en fabrication. sur le terrain, il se révélait à déplacer et à manipuler, ce qui fit gagner de la part de ses servants le surnom de Scheunenfor, " la porte de la grange "

Contrairement à une idée très répandue, tous les 88 n'étaient pas des canons tractés. Le matériel originel fut également développé afin de produire un canon de char pour le Tiger, le 8,8 cm KwK 36; le 8,8 cm KwK 43 équipa quant à lui le redoutable Tiger II. D'autres tentatives furent menées afin de motoriser cette famille de canons.
L'un des modéles les plus anciens faisait appel au châssis d'un autobus.
Cependant , au moment de la campagne de France, des 88 étaient montés sur des véhicules semi-chenillés. Plus tard, de nombreux châssis chenillés, reçurent un Pak 43
Le nouveau canon automoteur ainsi produit reçut l'appellation d'Elefant. Malheureusement pour la Wehrmacht, ses performances furent trés décevantes, en particulier lors de la batailles de Koursk.
En revanche, un des meilleurs 88 automoteurs fut le Jagdpanther qui combinait les avantages d'un canon Pak 43, d'une tourelle bien profilée et d'un châssis de char Panther, ce qui produisit un des meilleur chasseurs de chars de la Seconde Guerre mondiale, arme qui d'ailleurs pourrait encore être utile aujourd'hui.

Durant la bataille de Normandie, le canon de 88 mm a été l'une des pièces d'artillerie les plus utilisées par les Allemands et la plus redoutée par les Alliés. Sa portée est trois à quatre fois plus importante que les canons adverses et sa capacité de perçage de blindage reste la même malgré la distance.

Une dernière version du canon de 88 mm est produite à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dénommée 88 mm Flak 41. Elle est capable de tirer vingt projectiles à la minute.

De nombreux canons de 88 mm se trouvaient à proximité des plages ou dans des casemates du Mur de l'Atlantique durant le débarquement de Normandie et ont souvent été considérés comme cibles prioritaires par les Alliés.

En 1945, au moment de la défaite allemande, le canon de 88 avait perdu une partie de sa réputation, sans doute surfaite, mais cette arme continuait à détruire des chars alliés en grand nombre. C'est pourtant la légende des premiers temps de la guerre qui aujourd'hui entrée dans les mémoires.
Le 88 sera considéré longtemps comme l'une des meilleures armes du conflit.


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